Même lorsqu’on bénéficie de possibilités suffisamment confortables pour ses trajets quotidiens (vélo, TER, bus, tram), il reste encore un pas à franchir pour se séparer de sa voiture…
En effet sans voiture, comment sortir le soir en famille chez des amis, comment aller faire des achats imposants, comment aller faire une balade en forêt le week end pour respirer autre chose que l’air pollué de la ville… autant de questions tout à fait légitimes qui peuvent freiner la décision de se passer d’une voiture personnelle.
Bénéficier des avantages de la voiture, sans les inconvénients
On sait bien que lorsqu’on investit dans une voiture, on paye les frais visibles de déplacement mais aussi tous les frais annexes liés à l’assurance et l’entretien, y compris lorsque la voiture est immobilisée. Bien sûr son coût augmente encore plus lorsqu’on roule, car il faut rajouter l’essence et l’usure. C’est là que l’autopartage devient une solution alternative pleine de bon sens. Le principe de base, ce n’est pas de se priver de véhicule, mais d’en disposer uniquement au besoin utile. Le reste du temps on ne s’en préoccupe absolument pas. Quelle liberté !
L’autopartage, c’est avoir une voiture qu’on ne possède pas
L’autopartage fonctionne soit avec une flotte identifiée (Citiz) soit avec une flotte de location de particuliers (Koolicar). Quelle que soit la formule, il faut réserver sur une plateforme internet qui présente la disponibilité en temps réel selon les stations dans la ville. On peut ainsi disposer d’une voiture au plus près de chez soi et la regarer très simplement au retour, sans avoir à tourner pendant une demi-heure avant de se ruiner en parcmètre. En cas d’indisponibilité, il suffit de réserver une autre voiture à peine plus loin. Il y en a toujours une quelque part pour nous emmener. On peut même choisir sa taille S, M, L ou XL selon qu’on se déplace seul, en famille ou avec des amis.
L’autopartage, comment ça roule ?
Une fois la réservation faite, que ce soit en avance ou au dernier moment, on déverrouille le véhicule en posant sa carte à puce sur un boîtier placé derrière le pare-brise. La clef est à l’intérieur et il suffit de mettre le contact pour utiliser la voiture durant toute la plage horaire déterminée. S’il s’avère nécessaire de prolonger la réservation, l’application mobile permet de le faire, à condition que la voiture n’ait pas été réservée tout de suite après. Au retour la procédure est la même : on repose la clef de contact sur son emplacement et on verrouille le véhicule en sortant pour acter la fin de la réservation. Le compte bancaire est débité en fonction du nombre de kilomètres effectués et du temps d’utilisation. L’essence est comprise !
Quelles sont les limites de l’autopartage ?
Il s’agit de considérations personnelles sur le plaisir de posséder soi-même son véhicule ou le fait de ne pas avoir à s’organiser pour l’utiliser. Disposer de son propre véhicule, c’est effectivement une forme de liberté parce qu’on peut laisser des choses dedans, on peut le prendre sans avoir à ouvrir une application internet, on ne stresse pas de devoir le ramener à l’heure faute de pénalités de retard. Toutefois, cette forme de liberté implique aussi un budget annuel qui additionne l’assurance, l’essence, l’entretien, le stationnement, les réparations. D’expérience et lorsqu’on a fait le choix de limiter ses déplacements en voiture, le calcul est donc vite à l’avantage des systèmes d’autopartage.
Certaines villes tentent des opérations sur 1 ou 2 mois pour faire découvrir l’autopartage, alors renseignez-vous pour savoir si ça ne pourrait pas se faire par chez vous car le système est en pleine expansion.
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